Texte de Yves Godin, Secrétaire général d'ISTO
Les domaines de vacances et les campings Floreal sont, comme tant d’autres, à l’arrêt en Belgique. Pour nous, aussi, l’humain doit être au centre de nos préoccupations actuelles.
Le covid-19 est un véritable drame. Mais dans tout malheur, il y a son pendant de bon ! La solidarité et l’entraide s’installent partout, dépassant toutes les classes sociales, culturelles et même les frontières. Avec mon collègue et ami français, Pascal Carrano, Directeur général de Vacances Leo Lagrange, dont les établissements sont également à l’arrêt, nous en profitons pour nous interroger sur la manière dont nous devons prendre encore plus conscience de nos faiblesses générées par une société qui a trop encouragé la surconsommation, l’individualisme et l’égoisme forçé ! Cette crise permet, voire oblige, le retour à des comportements plus citoyens, plus solidaires : devenir plus raisonnable pour sauvegarder l’espèce humaine et notre société en général.
Le confinement qui nous est imposé, pour la bonne cause, peut nous permettre de nous sensibiliser à opérer une évolution durable et plus responsable… Cet arrêt brutal produit des effets immédiats et notamment sur l’environnement comme l’amélioration de la qualité de l’air ou bien, de façon plus localisée, Venise qui redécouvre des eaux claires dans lesquelles les poissons reviennent. Nous voyons bien, qu’unis dans les décisions et l’action, les effets sont quasi immédiats. La planète, par ce virus, nous fait savoir qu’il est impératif de trouver un plus juste équilibre entre les questions environnementales, économiques et sociales. Une consommation plus raisonnée, des productions plus localisées, des salariés mieux respectés, une meilleure maitrise des ressources énergétiques sont des pistes crédibles, accessibles et efficaces pour toutes et tous.
Le tourisme solidaire et durable, outre sa vocation sociale, défend de tels principes : respect des populations locales, du patrimoine, des ressources naturelles en recommandant d’éviter les pics du tourisme de masse : privilégier un tourisme structuré, étalé sur l’année, avec ses spécificités par saison, pour maintenir le niveau constant de l’activité économique tout en rendant l’emploi plus pérenne.
Comme cette pandémie nous donne un peu plus de temps disponible, je vous invite à nous rejoindre dans un forum de discussion en nous livrant vos propres commentaires. Soyons nombreux à relayer le fruits de nos discussions vers les autorités qui détiennent les leviers de notre avenir.
En attendant, soyez prudents, respectez les consignes édictées et prenez bien soin de vous et de vos proches.
