L'AITR, l'Association italienne du tourisme responsable, qui fête cette année son 25e anniversaire, a élaboré et adopté un système de critères et de règles pour l'organisation de voyages inspirés des principes du tourisme responsable.
La discussion interne a duré un certain temps et est partie de l'analyse d'un document similaire adopté à l'époque par l'association française ATES. Tous les voyagistes membres de l'AITR ont été impliqués et ont participé à la discussion.
L'adoption de ce document était indispensable, tant comme outil interne de partage et de vérification permanente, que dans les relations avec le monde extérieur. Auparavant, lorsque les tour-opérateurs cherchaient à rejoindre l'AITR et s'interrogeaient sur les conditions de reconnaissance de leurs voyages en tant que tourisme responsable, l'association se référait à sa Charte de principes, un document large et général rédigé il y a 25 ans. Aujourd'hui, l'AITR peut montrer le système de critères adoptés et chacun peut comprendre s'il se reconnaît ou non dans ces critères.
Le document divise les critères en plusieurs domaines thématiques : les relations avec la communauté locale, les partenaires locaux et le territoire local ; les relations avec les voyageurs et l'organisation des voyages ; le lieu de travail et les employés ; l'engagement à diffuser les principes du tourisme responsable et la communication.
Le document souligne une approche holistique de la durabilité, avec un accent particulier sur la durabilité sociale, qui est intrinsèquement liée aux pratiques de tourisme responsable.
Ce document, ainsi que des documents similaires élaborés par des organisations d'autres pays, mérite d'être discuté, comparé et évalué collectivement, car le tourisme est un phénomène en constante évolution, tout comme l'évolution de la société dans son ensemble, et il est donc nécessaire de procéder à des mises à jour et à des révisions fréquentes, même dans un sens autocritique.
L'Organisation internationale du tourisme social (ISTO) offre une plateforme idéale pour la réflexion collective et la collaboration, favorisant des échanges significatifs sur les pratiques de tourisme responsable.